C’est une illusion de croire que tout le monde a toujours envie de faire du sport. Une articulation qui nous cause des problèmes, une blessure qui nous fait mal, un bobo quotidien qui nous tourmente… Des maux et des douleurs qui diminuent notre envie de bouger, il y en a beaucoup. Si vous aussi, vous avez des jours où vous êtes moins en forme, vous n’êtes pas seul·e ! Voici quelques astuces pour tenir la route et rester en forme.

Conseil 1: Maintenez votre entraînement et adaptez-le à votre situation

Jeff Paulus: Face à un mal ou à une douleur quelconque, il est tout d’abord essentiel de ne pas se laisser décourager, de rester positif. Ensuite, il ne faut surtout pas utiliser ce problème comme prétexte pour reporter sa séance de sport et se reposer sur le canapé. Je ne dis évi- demment pas qu’on doit jouer à la loi du plus fort et essayer de finir tout son programme sans prêter attention au mal ou à la douleur qu’on ressent. Les pauses et les phases de repos sont également très importantes. Mais de façon générale, pour progresser, il est important de maintenir son activité physique. Si on a mal quelque part, il s’agit donc d’adapter sa séance de sport à sa situation, c’est-à-dire à son mal ou à sa douleur.

Conseil 2: Trouvez des exercices qui ne vous font pas souffrir et modifiez-les en fonction de votre situation

J.P.: Après avoir retenu qu’il ne faut pas jeter l’éponge mais plutôt continuer à bouger, consacrons-nous désormais à la séance de sport en tant que telle. Il s’agit tout d’abord de trouver un «point d’entrée», un moyen d’aborder son problème. Pour ce faire, il faut se demander où on n’a pas mal et ce qu’on tolère. On doit donc voir avec quelle intensité, pen- dant combien de temps et à quelle fréquence on est capable de s’entraîner. Cela permettra d’établir ce qui est possible et sur quelle partie du corps on pourra travailler le plus, sans pour autant aggraver son mal ou sa douleur. Ensuite, on peut commencer à modifier ou à faciliter les différents exercices selon ses besoins. Si on a mal au dos, on peut par exemple expérimenter avec des exercices de mobilisation, d’étirement et d’échauffement ou pratiquer du sport «body weight» pour lequel on utilise son propre poids au lieu de poids lourds. Tant qu’on est prêt·e à se montrer flexible et créatif·ive dans sa recherche de solutions adaptées à sa situation, il y a énormément de possibilités qui n’attendent que d’être explorées!

Conseil 3: La solution se cache souvent dans votre comportement habituel. Observez-le.

J.P.: Et puis, il ne faut pas exclusivement se concentrer sur l’activité physique au sens strict du terme. Il est également important de garder un œil sur ce qui se passe autour de soi. Est-ce qu’on dort bien, est-ce qu’on est stressé·e, est-ce qu’on mange sain, est- ce qu’on boit assez d’eau? Voilà quelques questions qu’on peut se poser afin d’évaluer son environnement. On ne doit surtout pas perdre de vue ces bases car c’est de là que divers maux et douleurs risquent d’émaner. Des problèmes dont la cause est souvent assez facile à déterminer et qu’il s’agit de saisir par la racine avant qu’ils n’aient le temps de trop compliquer notre quotidien.

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