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Comment muscler ma force psychologique ?

par Claudine Boulanger-Pic

26 janvier 2022

On en parle peu souvent, et il est toujours là. En filigrane de tous les accomplissements humains, jusqu’aux plus extraordinaires, c’est le mental, notre cerveau, notre psychologie, qui nous permettent de nous dépasser.

Ceux qui se retrouvent souvent au contact de leurs limites le savent bien: sportifs de haut niveau, militaires en opération, pompiers en intervention… Parmi les exemples les plus frappants, le Néerlandais Wim Hof a appris à contrôler son corps par l’esprit pour endurer des températures extrêmes et même contrôler son système immunitaire. Ou encore Cécilia Berder de l’équipe de France d’escrime, vice-championne du monde, qui remporte une médaille lors d’une compétition internationale, alors qu’elle est blessée.

Voici donc 5 conseils pour que vous appreniez vous aussi à forger votre mental !

1. Dépasser ses préjugés et se convaincre qu’on peut entraîner ses capacités mentales

Pour être performant, il est indispensable de maîtriser un certain nombre de facultés mentales, comme le souligne le psychologue et préparateur mental Anthony Mette: « cela nécessite un travail sur la motivation, la capacité d’attention et de re-concentration, la gestion de l’énergie et du stress. »

On a longtemps pensé qu’on ne pouvait pas entraîner le mental. Contrairement aux faiblesses du corps, les vulnérabilités psychologiques telles que le stress ou le manque de confiance en soi sont souvent considérées comme intrinsèques. C’est inexact ; s’il est vrai que nous avons un certain terrain psychologique à l’origine, nous avons aussi tous la possibilité de nous améliorer par un entrainement.

2. Tester les différentes approches existantes, de la pleine conscience aux techniques d’optimisation militaires

Il existe de nombreuses approches dont nous avons déjà eu l’occasion de parler et chaque Janette peut se faire une idée de ce qui lui correspond le mieux en les testant :

  • La sophrologie: des athlètes comme Yannick Noah ou Jo Wilfried Tsonga se sont tournés vers cette pratique bien connue.
  • La méditation de pleine conscience.
  • L’optimisation du potentiel: l’armée a développé depuis les années 90 les techniques d’optimisation du potentiel (TOP), qui s’appuient sur la respiration, la relaxation et l’imagerie mentale, pour aider les militaires à mieux gérer leur stress, se concentrer, prendre des décisions…
  • L’accompagnement personnalisé: travail avec un psychologue qui aide à instaurer une bonne hygiène de vie, à gérer la pression, à solidifier le mental.

3. Reconnaître son stress et ses émotions pour les apprivoiser

Parmi tous les axes de travail possibles, la gestion du stress est l’un des aspects les plus importants pour la performance. Il est donc essentiel d’apprendre à connaître ce stress plutôt que de l’ignorer ou le cacher.

Même des sportifs de hauts niveaux de réussite connaissent un stress élevé, parfois jusqu’à y perdre tout plaisir à la compétition. Valentin Dardillat, champion du monde et champion d’Europe de Jet-ski pro, raconte: « J’avais un très haut niveau en compétition, mais je ne prenais plus aucun plaisir à cause du stress. La méditation m’a permis de retrouver le plaisir. Sans ça, j’aurais peut-être arrêté. »

Pour parvenir à connaître, puis appréhender son stress, la pratique de la méditation de pleine conscience est une aide précieuse, car elle entraîne à lâcher prise sur les pensées et émotions difficiles et à cultiver peu à peu une confiance en soi inébranlable. Au lieu de se figer quand on a fait une erreur, même si un flash de doute surgit, on sait le repousser: on reconnaît les pensées négatives et on les laisse filer, pour se concentrer sur l’instant présent. Cette pleine présence permet de neutraliser les émotions et de se focaliser sur ce qui est important.

4. Être attentif à l’impact de ces pratiques

Prendre conscience et mesurer les éventuels changements dans ses performances est essentiel pour renforcer sa motivation à continuer la préparation mentale, et pour adapter ses exercices d’entraînement mental.

5. Oser se préparer mentalement

Ces pratiques peuvent paraître extrêmes et réservées à une petite élite. Quelle que soit votre situation et votre équilibre psychologique vous méritez, Janette, d’entraîner aussi votre mental. Nous avons tous cette potentialité, la question est d’être capable de l’exprimer.

Les temps ont bien changé depuis les débuts de la préparation mentale. Les techniques de préparation mentale basées sur la méditation de pleine conscience et sur l’imagerie mentale sont désormais accessibles au plus grand nombre. Le psychologue et préparateur mental Anthony Mette, souligne: « Prendre un temps pour se calmer, se poser, et travailler sa concentration, c’est déjà de l’hygiène de vie, du bien-être ».

Un entraînement dont on aurait donc tort de se priver!

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