par Janette
9 janvier 2024
En hiver, il fait nuit plus tôt et il fait plus froid que pendant les autres saisons. Et c’est sur ses deux faits essentiels – la baisse de la luminosité et la baisse de température – que notre sensation de faim va se jouer. Cependant, si certains animaux adaptent leur température corporelle en mangeant plus, nous ne devrions pas avoir ce besoin…
Il fait plus froid, oui, mais seulement dehors ! Nos intérieurs sont chauffés, voir surchauffés. De plus, nos vêtements hivernaux nous maintiennent à bonne température. Du fait, l’adaptation au froid permet de nous retrouver dans les mêmes conditions de température que durant les autres saisons. Sur ce point, puisque le corps vit à la même température en hiver, il n’a donc pas besoin de plus d’apport de calories pour se réchauffer.
Bien entendu, une personne qui ne serait pas suffisamment chauffée ou habillée pour la saison hivernale ressentirait un véritable besoin de se nourrir pour remonter sa température corporelle. C’est également le cas dans les situations extrêmes de certaines régions du monde où il faut faire face au froid polaire. Les Esquimaux ont d’ailleurs une très fine couche corporelle graisseuse, particularité génétique d’adaptation à leur environnement glacial.
En effet, le fait de manger et de digérer augmente la température de l’organisme. Plus le repas est chaud, et plus il élève la température de l’organisme. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles on déconseille de diner juste avant d’aller se coucher, car la température corporelle doit diminuer pour endormir le corps et ainsi favoriser un sommeil de qualité.
Attention aux faux amis ! Le fameux vin chaud, s’il réchauffe dans un premier temps via la vasodilatation mécanique des vaisseaux (afflux de sang chaud) qu’il produit, va dans un deuxième temps provoquer une vague de froid le long du corps de par son effet vasoconstricteur dû cette fois à la molécule d’alcool. Le sang est alors bloqué dans les petits vaisseaux et les extrémités vont vite se refroidir. On dit oui au verre de l’amitié, mais plutôt avec une soupe chaude !
Pour rappel, on doit absolument penser à s’hydrater l’hiver. Autant que sous le soleil, il convient de boire de l’eau afin d’apporter à notre corps les minéraux essentiels à son équilibre hydrique. Le froid déshydrate même si la sensation de soif n’est pas au rendez-vous !
C’est une réalité, quand les journées raccourcissent, la faim se fait quant à elle vivement ressentir. Mais pourquoi ?
Le corps fabrique deux neurotransmetteurs, la dopamine et la sérotonine, des substances naturelles mi nerveuses, mi hormonales, qui régulent entre autre l’humeur et la faim. Leur production est très liée à l’exposition lumineuse. Moins il y a de lumière, moins il y a de dopamine et de sérotonine dans l’organisme. En résumé, moins le corps est exposé à la lumière, plus il a faim et donc plus il mange.
Cependant, il faut bien comprendre que si cette sensation de faim par manque de lumière perdure et que l’activité de la personne ne change pas, le corps va stocker du gras. En effet, si la dépense n’augmente pas, l’apport alimentaire n’a pas à augmenter non plus. C’est une des explications des petits kilos en trop par rapport à son poids de forme le reste de l’année qu’on aurait accumulé sous la couette d’hibernatus !
Bien sûr, se sentir bien dans des vêtements amples et chauds reste un must. Le fait d’être compressé joue le même rôle que le vin chaud sus cité : le vêtement serré compresse les vaisseaux et ralentit les flux sanguins. Phénomène à ne pas confondre avec des chaussettes ou collants de contention qui sont de véritables technologies vestimentaires à avoir dans son dressing. La contention favorise le reflux veineux et permet un bon échange de température dans les membres inférieurs. C’est le même principe pour les vêtements techniques préconisés pour les sports d’hiver qui permettent la respiration corporelle sans perte de chaleur, sans humidité et sans compression des vaisseaux.
Et pour la lumière, en attendant que le soleil rayonne à nouveau et illumine nos longues journées d’été, on oublie l’éclairage à la bougie ! Rien de mieux que des intérieurs très éclairés à la lumière blanche dès le matin et le long de sa journée de travail. L’idéal est d’avoir l’habitude de s’éclairer dès le réveil avec un appareil de luminothérapie pendant au moins 30 minutes (lumière blanche qui reproduit les effets du soleil mais sans les UVB), quitte à investir dans une luminothérapie sur le lieu de travail et à s’éclairer entre collègues toute la matinée pour un esprit vif et… éclairé lui aussi !
Eh oui, qui a dit que l’hiver était morose quand on peut voir la vie en rose tout simplement en s’habillant chaudement, en s’alimentant avec les fruits et légumes de saison, avec plus de protéines, plus de bon gras et en s’éclairant avec une luminothérapie pour être au top de sa forme dès le réveil ! Cold is the new summer… and darkness the new serenity.
Alexandra Dalu
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