par Sophie Quinet
31 octobre 2022
Découvert en 1978 par Pauline Rose Clance et Suzanne Ament Imes, deux psychologues américaines, le syndrome de l’imposteur touche environ 20% de la population.
Sans être une maladie, ce syndrome pèse lourd sur la carrière et l’évolution professionnelle de ceux qui en sont atteints.
Les « imposteurs » remettent en cause leur légitimité au travail, ils attribuent leur réussite à la chance, et sont persuadés qu’un jour, on découvrira qu’ils n’ont pas les capacités requises pour ce travail, qu’ils sont « nuls ». Leur perception de la réalité est faussée, ils pensent être surestimés et supportent mal les compliments reçus dans le cadre du travail.
« J’aurais pu faire mieux », « ils me surestiment, j’ai juste eu de la chance », « elle ne me dit pas que c’est nul car elle est gentille », « mes collègues savent mieux faire que moi, je suis le vilain petit canard de l’équipe »… Si ces phrases vous paraissent familières, vous faites sans doute partie des 20% de la population atteinte du syndrome de l’imposteur.
Disponible en français et en anglais, ce test de 20 questions vous permettra de savoir à quelle échelle du syndrome vous vous situez.
C’est officiel, vous êtes diagnostiquée « imposteur ». Comment reprendre confiance en votre travail pour ne pas laisser le syndrome affecter votre vie professionnelle ?
Nouveau job, promotion, compliment de votre hiérarchie, examen réussi; notez toutes vos réussites au travail, puis écrivez à côté de chacune la raison de ce succès. Oui, vous avez eu de la chance à cet examen car vous êtes tombée sur un sujet que vous avez bien révisé. Mais après tout, la révision, c’est du travail ! Votre succès est mérité et n’appartient qu’à vous.
Votre manager et votre RH connaissent leurs métiers. Si ils vous ont engagée, ce n’est pas « parce qu’ils étaient de bonne humeur ce jour-là » ou parce que vous étiez « la moins pire ». Votre travail a payé, et vos compétences ont plu. Sinon, vous ne seriez plus là !
Pendant une semaine, notez dans un carnet le travail accompli durant la journée. Oui, même ce mail pour corriger une faute d’orthographe dans un dossier; s’il vous parait insignifiant, dites-vous qu’il a peut-être permis à votre supérieur d’éviter une grosse boulette en réunion. A la fin de la semaine, observez la quantité de travail fournie : vous méritez votre place, non ?
On le sait, les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur sont souvent ultra-perfectionnistes. Une erreur que vous remarqueriez à peine chez vos collègues vous fait soudain remettre en cause des mois de travail. Soyez indulgente avec vous-même chère Janette, et traitez-vous avec autant de bienveillance que celle dont vous faites preuve pour votre entourage.
Courage les Janette, ce syndrome n’est pas une fatalité, promis !
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