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« Digital Detox Spaces » : des lieux où les écrans n’ont pas leur place

par Elodie Lambion

29 janvier 2024

Janeton adolescent et ses écrans ne font plus qu’un depuis un certain temps. Inconcevable pour lui de se séparer de ceux-ci. Cette fusion, vous ne la voyez pas d’un très bon oeil. Animé par le même constat, le Comité Jeunes de l’Oeuvre lance l’appel à projets « Digital Detox Spaces ».

Avec l’omniprésence des réseaux sociaux, l’augmentation significative du temps passé sur les écrans, de nouvelles problématiques font leur apparition. Si celles-ci nous concernent en tant qu’adultes, elles influencent davantage encore les jeunes de 12 à 18 ans.

En pleine adolescence, période particulièrement complexe, où Janeton traverse une phase de transformation physique et psychologique, les écrans ont un réel impact sur la construction de son identité. Dépendance à internet, incidence des influenceurs, les experts tirent la sonnette d’alarme.

Suite à des échanges avec des experts du domaine, lors desquels de telles conclusions sont ressorties, le Comité Jeunes de l’Oeuvre a pris connaissance de la nécessité de créer des espaces communs attractifs, où les écrans n’auraient pas leur place, dans des lieux régulièrement fréquentés par les jeunes de 12 à 18 ans.

Le temps passé sur les écrans réduisant considérablement les échanges et activités communes entre pairs, il est temps de remettre ceux-ci au coeur des préoccupations. Pour ce faire, l’Oeuvre lance l’appel à projets « Digital Detox Spaces » afin d’encourager les structures d’éducation formelle ou non à créer des espaces sans TIC.

En faisant disparaître les écrans, cela influencera positivement leurs compétences cognitives, leur stabilité émotionnelle ainsi que leur bien-être physique. Pour atteindre ces objectifs, 24 projets à hauteur de 5.000 euros maximum chacun (enveloppe globale de 120.000 euros) seront sélectionnés par l’Oeuvre.

Projets créatifs, ludiques, participatifs, liés au développement durable, destinés aux jeunes de 12 à 18 ans ou même élaborés par eux-mêmes, les structures d’éducation formelle ou non formelle peuvent soumettre ceux-ci jusqu’au vendredi 1er mars 2024.