Publireportage
7 juin 2024
La Fondation Follereau Luxembourg œuvre à l’autonomisation des communautés africaines les plus vulnérables, dans le but de leur permettre de sortir de la précarité. Zoom sur deux initiatives locales, inclusives et positives, soutenues au Bénin et en Côte d’Ivoire.
Le Bénin, en Afrique de l’Ouest, est un pays où la fondation est particulièrement active. Mobilisée dans les domaines de la santé, de l’éducation ou encore de la protection des enfants, c’est au niveau de l’activité agricole, une des premières sources de revenus du pays, que la fondation a choisi de s’engager. En effet, dans les zones rurales, le manque de moyens et d’accès à des formations spécialisées et des équipements empêche les petites structures agricoles familiales d’exploiter pleinement les ressources naturelles dont elles disposent et qui sont nécessaires à la transformation de leurs produits. Une réalité qui a pour conséquence le départ des jeunes qui souhaitent trouver un emploi vers les villes, et ce au détriment du développement de leur village qui détient pourtant un réel potentiel agricole. « Pour pallier cela, nous avons, avec la R-FFL, qui est notre bureau de représentation sur le terrain, et Alternative Verte, le partenaire technique de mise en œuvre du projet, élaboré puis réalisé un projet de promotion des emplois ruraux destiné aux jeunes, aux femmes et aux coopératives exerçant dans la culture d’ananas et de produits maraîchers dans la commune de Tori-Bossito, située dans le département de l’Atlantique. », indique Aurélie Costantini, chargée de communication.
423 personnes formées en entrepreneuriat agricole
Au programme : renforcer les savoir-faire en agriculture, développer les compétences en gestion, mettre en place des unités modernes de transformation, former les entrepreneurs aux bonnes pratiques de production et à la gestion durable et organique des terres… Et depuis 2022, année de lancement du projet, force est de constater que le paysage a bien changé : « Lorsque l’on aperçoit l’évolution de ce projet, ce qu’il a été possible de réaliser si rapidement, on ne peut qu’être admiratif et optimiste. Ces terres en friche sont devenues un vrai paradis terrestre, désormais aménagé de cuves de stockage d’eau, de panneaux solaires, de système d’irrigation… Son évolution prouve la pertinence du projet et l’importance de répondre à un besoin local, avec des solutions qui viennent du terrain. En plus de dynamiser les revenus issus de l’agriculture, ce projet permet de développer l’économie locale et est créateur d’emploi.», estime-t-elle. Au total, sur les deux premières années, 423 entrepreneurs (dont 195 femmes) ont bénéficié du programme de formation en entrepreneuriat agricole. Les travaux d’aménagement et de mise en place des différentes unités économiques à vocation pédagogique en maraîchage, aviculture et pisciculture ont été finalisés en 2023 : tout est désormais prêt pour accueillir les jeunes aspirants aux métiers de l’agriculture.
Former les jeunes filles et filles-mères pour leur assurer un avenir
Autre exemple d’« empowerment » en Côte d’Ivoire, cette fois. Là-bas, la fondation soutient l’Association de la Maison de l’Enfance à travers le Centre de Formation de la Jeune Fille (CFJF) dans lequel, tout au long de l’année, 45 jeunes filles, en particulier des jeunes filles-mères de Kaloukro, peuvent bénéficier d’une alphabétisation et d’un apprentissage. « L’importance du CFJF est devenue évidente face à la multitude de conséquences entraînées par les grossesses précoces des jeunes filles, parmi lesquelles le rejet de la famille et même du père de l’enfant, l’abandon scolaire et des projets de vie, ce qui finalement renforce le cercle de la pauvreté », souligne Aurélie Costantini. Le centre met, dès lors, en oeuvre plusieurs activités visant à former et à soutenir les apprenantes dans leur développement personnel et professionnel. Ainsi, en 2022 par exemple, la Fondation Follereau Luxembourg a contribué à créer un système de garderie au sein de la structure, afin de permettre aux jeunes filles-mères de suivre leur formation dans de bonnes conditions.
En 2023, les chiffres prouvent le succès de l’initiative : les 45 apprenantes ont suivi des cours de pâtisserie – préparation de gâteau, tartes, biscuits, croissants, présentation et mise en valeur de leurs créations et d’autres techniques plus avancées-, les 19 apprenantes en coiffure maîtrisent désormais les différentes techniques – comme le défrisage, la mise en pli, les bigoudis, les coiffures en relevé –, et les 26 apprenantes en couture ont été formées aux techniques de base – découverte des outils de travail, des matériaux, utilisation d’une machine à coudre, création de patrons de vêtements… Un chouchou réalisé par leurs soins a d’ailleurs été glissé ce mois-ci dans la pochette de Janette ! Avec ce centre, qui offre aussi à toutes ces jeunes filles une formation en entrepreneuriat, une prise en charge psychologique, médicale et socio alimentaire, des actions de sensibilisation à diverses thématiques liées à leur statut de femmes, ainsi qu’un appui à leur insertion professionnelle, la Fondation Follereau Luxembourg entend favoriser l’autonomisation de toute une génération.
Pour plus d’informations ou faire un don, rendez-vous sur ffl.lu.
Adresse email du destinataire
Votre nom / prénom
Votre adresse email
Comments
Partagez par email
Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.
Cette option doit être activée à tout moment afin que nous puissions enregistrer vos préférences pour les réglages de cookie.
Si vous désactivez ce cookie, nous ne pourrons pas enregistrer vos préférences. Cela signifie que chaque fois que vous visitez ce site, vous devrez activer ou désactiver à nouveau les cookies.