par Sophie Quinet
13 août 2020
On le sait, un beau sourire peut nous ouvrir des portes. Mais dans quelle mesure avoir de belles dents devient un critère d’embauche?
En cette période compliquée pour l’économie, nombreux sont les candidats à la recherche d’un nouvel emploi. PlusDental a réalisé une étude auprès de DRH pour comprendre le lien entre mauvaise dentition et les préjugés qui en découlent.
Le sourire est fondamentalement important au niveau de l’interaction humaine pour instaurer la confiance et créer du lien. Si un candidat ne sourit pas en raison de sa faible confiance en lui, il peut rapidement être perçu comme peu coopératif et nerveux. Or, plus notre dentition est mauvaise, plus nous tentons de la cacher.
Le statut socio-économique affecte les soins dentaires, souvent chers : les personnes socialement défavorisées vont moins souvent chez le dentiste. Et lorsqu’on est sans emploi, les soins dentaires ne sont pas une priorité au quotidien. C’est le serpent qui se mord la queue !
Le revenu joue systématiquement un grand rôle dans l’inégalité des soins. L’éducation sur la santé bucco-dentaire aussi. Cela suggère de meilleures politiques autour des ressources matérielles visant aux soins dentaires, ainsi qu’une sensibilisation autour d’un comportement sain et ce, dès le plus jeune âge.
L’étude consistait en un sondage ayant pour objectif de déterminer si les candidats sont confrontés à des préjugés vis-à-vis de leur aspect dentaire. Cela concernait un emploi dans différents domaines professionnels tels que la vente, les soins ou le télémarketing. Il a été prouvé dans quelle mesure de tels préjugés existent parmi les responsables.
Pour la question « quelle est l’importance d’un sourire attrayant pour la performance d’un employé dans les rôles suivants : infirmier, programmeur/technicien, analyste données/statisticien, vendeur, gestion d’entreprise, service à la clientèle? », tous les postes en contact avec la clientèle ont très majoritairement obtenu la réponse « très important ». Dans les postes comme programmeur ou statisticien, la tendance s’inverse et le sourire est jugé comme peu important, voire pas du tout.
Les personnes interrogées ont ensuite eu deux photos de sourires sous les yeux. Une avec une dentition impeccable, saine. L’autre à l’aspect bien moins soigné. La question était « dans quelle mesure recommandez vous le candidat A (dentition saine) au candidat B pour une entrevue aux postes présentés? ». Devinez quels ont été les résultats? Pour les postes de responsable, service clientèle et vente, les professionnels interrogés ont répondu à plus de 60% privilégier le candidat avec la belle dentition, malgré des diplômes identiques !
Moralité : Souriez, mais brossez-vous les dents !
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