Depuis toujours, Tereza n’a jamais eu confiance en elle. Or, ne voilà-t-il pas, qu’elle commence à perdre tout ce qui concerne son système pileux. Cheveux, sourcils, poils… tout y passe. Ici, pas question de chimio, mais bien d’une maladie du nom d’alopécie. Elle qui n’aurait jamais cru qu’un jour elle perdrait la queue de cheval qui lui chatouillait le dos, la voilà contrainte de se rendre à l’évidence : elle devient chauve.

Désormais, la voilà obligée de faire face à son nouveau look, à ce sentiment de perte de féminité, au regard des autres, et bientôt, au choix d’une… perruque. Tereza sait aussi que depuis la nuit des temps les cheveux symbolisent notre rapport au monde. Que l’on soit punk, hippie ou bouddhiste, notre coiffure en dit long sur nous-mêmes.

Alors, suite à ce changement, elle modifie aussi sa façon de percevoir ses relations, son travail et surtout son regard sur elle-même. D’autant que personne n’est capable de lui dire pourquoi ses cheveux tombent. La série d’examens ne donne rien de concluant. Entre faux espoirs, confidences amicales et doutes, Tereza va vivre sa première année sans cheveux avec une bonne dose d’humour, et en nourrissant jour après jour sa propre réflexion.

Dans ce témoignage d’une grande sensibilité, une femme de 34 ans évoque son histoire, son parcours, sa maladie, ses interrogations, ses souffrances psychologiques, mais aussi sa manière d’assumer avec le sourire sa nouvelle apparence. Un ouvrage qui interroge sur ce que sont les normes de beauté et le regard de la Société. Et à ces questions, Tereza Drahoñovská a trouvé ses réponses.