En fait, avec le tome cinq – Le bâton de Saule, la Grande Schtroumpfette – débutait un triptyque où l’on découvrait que Saule, piquée par les épines d’une plante vénéneuse, voyait Menthe, Tempête et Bouton d’Or se lancer dans une entreprise périlleuse afin de découvrir l’antidote qui lui sauverait la vie.

Or, leur recherche, qui va s’avérer semée d’embûches, doit obligatoirement aboutir au mystérieux pays des pierres schtroumpfantes. Sorties indemnes d’un effroyable labyrinthe et toujours à dos de leur Araignée, les voici maintenant obligées de prendre la mer. Mais comment, sans le sou, embarquer à bord d’un navire, si ce n’est clandestinement ? Ce qui n’est guère trop difficile pour nos trois intrépides dégourdies.

Sauf que le voyage, suite à une mer houleuse, va se terminer par un naufrage inévitable. Par bonheur repêchées, nos héroïnes sont recueillies sur une île peuplée d’humains aimables et serviables. Du moins en majorité…

La suite : un nombre incroyable de défis à relever. L’occasion pour les jeunes lecteurs et les enfants que nous sommes restés, de trouver quelques références à des personnages mythiques issus de l’Antiquité. Je pense ici aux sirènes qui faillirent perdre Ulysse dans son Odyssée ou encore aux célèbres et légendaires combats de gladiateurs. Mais tout cela avec cet humour inhérent qui prédomine chez les auteurs. 

Créés pour les enfants, mais adorés des parents, les petits hommes bleus et leurs collègues féminines sont toujours là pour dérider petits et grands. Vivement le troisième volet de ce triptyque, manière de savoir si Saule sera sauvée… Je pense que oui !