par Charles Demoulin
4 octobre 2020
Sous ce titre se cache la suite de ce désopilant : ‘Ma belle-mère s’appelle Rex’. Un ouvrage drôle et déjanté que nous vous avions présenté à l’époque, et qui se voulait le premier roman de Stéphane Cazenelle, un vétérinaire vivant en Provence. Publiée aux Éditions City, cette suite, pétillante à souhait, s’impose comme un remède d’une rare efficacité pour booster, en ces temps ‘covidiens’, un moral qui n’incite guère aux éclats de rire et aux retrouvailles festives entre amis.
Pas besoin de vous remettre en mémoire les premières tribulations de David, Alicia, Brenda et Rex, puisque, au début de cet ouvrage, l’auteur y va d’un flash-back qui permettra à ceux et celles qui ont – malheureusement – manqué son premier titre, de prendre le train en marche.
Lorsque Brenda, son omniprésente belle-mère, s’est encastrée dans un bus, David pensait enfin goûter à la sérénité et poursuivre tranquillement, avec son épouse, leur métier de vétérinaires à Paris. Hélas, suite à ce deuil, Alicia tomba en dépression. Pour l’aider à s’en sortir, David alla à la SPA où il dénicha Rex, un berger allemand à l’oreille gauche cassée, vieillissant et agressif. Un clebs lui rappelant en tout point sa belle-mère. Toutefois, après moult péripéties, David et Rex passaient un pacte de non-agression qui ramenait la paix dans le ménage. Depuis, il y a eu l’arrivée d’Ethan. Un joyeux bambin qui aujourd’hui rentre à l’école. En fait, depuis le décès de Brenda, dix années se sont écoulées. Alors qu’Alicia semble épanouie, David, 45 ans à présent, commence à perdre ses cheveux. Un bien triste constat. D’autre part, Rex vieillit lui aussi.
Or, depuis le fameux pacte, il est devenu indispensable à David lorsque ce dernier effectue des consultations canines. Et David de se dire qu’il serait grand temps à présent que Rex ait des jeunes. Ceci en espérant que l’un d’eux hérite de ses capacités d’excellent consultant. Or, dès leur naissance, les chiots vont changer sa vie, mais en pire puisque le karma de Brenda sera de retour chez chacun d’entre eux.
Vous prenez un zeste de tendresse, vous y ajoutez 95 % d’humour, vous saupoudrez le tout de grains de bonne humeur et vous obtenez une comédie drôle à souhait qui, l’espace de 270 pages, vous fera oublier un quotidien pour le moins très régenté par les… virologues.
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