29 avril 2024
Piliers essentiels des jeunes générations, les grands-parents occupent une place majeure dans la construction de la personnalité de leurs petits-enfants.
Vacancesà la mer, à la campagne ou à la montagne, confection de nos gâteaux préférés ou bien encore instants privilégiés passés autour de photos, de dessins et d’objets qui agissent sur nos souvenirs à la manière de la célèbre madeleine de Proust, l’univers de nos grands-parents a certainement concouru à nous forger tel que nous sommes à l’âge adulte. Avec leur expérience et la sérénité que leur procure le fait de ne plus être seulement des parents, les papis et mamies du monde entier aiment transmettre valeurs et souvenirs qui leur sont chers à leurs petits-enfants.
En plus du plaisir de se sentir déchargés des pures obligations matérielles, les papis et mamies ont davantage de temps à consacrer à leurs petits-enfants qu’ils n’en ont eu pour leurs propres enfants. Ils ne cessent de se moderniser pour toujours mieux répondre à leurs attentes. Souvent leur seule présence rassure et protège de tous les petits maux de la vie.
A chaque étape de sa vie, votre enfant apprend à vivre une multitude d’émotions nouvelles… Sa relation avec ses grands-parents va changer d’année en année.
ATTENTION
Les mamies et les papis gâteaux auraient une influence négative sur la santé de leurs petits-enfants ! Selon une étude réalisée par l’Université d’Helsinki (Finlande) et publiée par la très sérieuse revue britannique Evolutionary Psychology, les grands-parents mettraient en effet malgré eux en péril le bien-être de leurs petits-fils et petites-filles: les enfants qui voient régulièrement leurs grands-parents sont cinq fois plus susceptibles d’être en surpoids, que leurs camarades qui sont davantage gardés par leurs parents ou une nourrice.
Selon le Dr Tanskanen, c’est parce que les grands-parents – et en particulier les grands-mères -auraient une nette tendance à vouloir « stimuler les chances de survie des enfants » en leur donnant plus de nourriture et de « douceurs », sorte d’ « instinct naturel » contre lequel ils auraient beaucoup de mal à lutter.