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« Le plus beau lundi de ma vie tomba un mardi »

par Charles Demoulin

31 mai 2022

On avait adoré « Le sourire contagieux des croissants au beurre » de Camille Andrea. Un livre drôle et lumineux, plein de sagesse et de bon sens. Pas de souci à avoir, car avec ce nouveau roman publié également chez Plon, je suis intimement convaincu que vous allez à nouveau tomber sous le charme de cette auteure qui signe ici un conte d’une incroyable humanité.

Même s’il n’a que dix ans, Noah est bien déterminé. Il sera le premier enfant métis à devenir président des États-Unis. Faisant du porte-à-porte afin de recueillir le nombre de signatures suffisantes pour pouvoir déposer sa candidature, il ne rencontre que des rires et des portes lui claquent au nez. Sauf celle de Jacob Stern, un papi de 75 ans, un rescapé de la Seconde Guerre mondiale, impressionné par l’audace et le ton de ce jeune orateur.

Avec la force d’une tempête tropicale, Noah venait d’entrer dans la vie de Jacob, ce vieil homme esseulé qui avait perdu goût à la vie et qui perdait peu à peu la mémoire. L’abreuvant de jolis mots et de belles espérances tel un politicien d’une cinquantaine d’années, Noah va voir peu à peu le sourire revenir sur les lèvres du vieil homme. Et de cette rencontre qui va changer tout, chacun, mangeant des donuts tout en buvant un verre de lait, va confier à l’autre un pan de sa vie. Bref, une relation qui devient magique.

Mais les gens ne sont pas toujours ce que l’on croit. Chaque être humain ayant sa part d’ombre. Jacob ne le sait que trop bien. Noah lui, le saura bientôt. Puisqu’un jour, nommé président des USA, il apprendra qu’elle est en fait la véritable identité de ce Jacob Stern, le seul voisin qui à l’époque lui avait ouvert sa porte. Une révélation qui l’obligera à prendre une décision totalement imprévue…

Un nouveau grand moment de bonheur fait de rire, d’émotions, de tendresse, d’humour, de gravité et, finalement, d’une énorme surprise. Une histoire qui démontre malgré tout qu’il faut toujours croire en ses rêves. Même les plus fous. Au-delà, et pour rappel, derrière le pseudonyme de Camille Andrea se cache un(e) écrivain(e) bien connu(e) du grand public, mais dont on ignore de la véritable identité. Et ce de l’éditeur au lecteur. Si vous avez la réponse, faites-nous signe !

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