La définition de Janette : le locavorisme

par Vanessa Schmitz-Grucker

23 février 2021

On connaissait le carnivore, le frugivore, voici la naissance d’une nouvelle espèce, ou presque : le locavore ! Mais quel est cet adepte ? Un hurluberlu qui suit une diète stricte ? Un nouveau régime à la mode ? Absolument pas !

Le locavorisme, une notion récente ? Au contraire, un concept aussi vieux que l’Humanité ! Vous imaginez Cro-Magnon faire venir ses aliments de l’autre bout de la planète ! Nos ancêtres étaient bien plus locavores que nous ne le serons jamais !

Avez-vous aussi déjà été agacée de voir sur nos étals des champignons de Paris cultivé en Nouvelle-Zélande, des fraises d’Espagne ou des bananes de l’Equateur ? Et bien vous n’êtes pas la seule ! Et certains ont même décidé de remettre de l’ordre dans leur assiette : ce sont les locavores !

Ils ne se fournissent que dans un rayon de 100km de chez eux, maximum 250km. Ils achètent des produits frais, de saison, au marché ou chez le producteur. Et les raisons sont multiples ! Défense du territoire et de l’emploi, produits de meilleure qualité ou encore raisons écologiques (moins de CO2 mais aussi moins d’emballage), les locavores boycottent les folies de l’industrie agro-alimentaire. Le terme a vu le jour en 2005 en San Franciso afin de promouvoir la Journée mondiale de l’environnement. Au fil des années, et des catastrophes écologiques, le mouvement a pris de l’ampleur.

S’il est difficile de se passer de thé et de bananes, on peut facilement argumenter en faveur du Made In Luxembourg, quand c’est possible !

Alors, on dévore quoi ? 

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