Pourquoi diminuer sa consommation de produits laitiers ?

Tout d’abord, à l’échelle de l’évolution humaine, cela fait peu de temps que les humains consomment des produits laitiers animaux. De plus, si cette consommation était plutôt rare il y a quelques milliers d’années, elle est devenue intense au cours du 20^ème siècle. L’accélération de l’industrialisation et 2l’utilisation accrue de ces produits par l’industrie agroalimentaire nous exposent davantage au contact du lait et de ses dérivés. 

En outre, les protéines du lait font partie des allergènes alimentaires principaux et peuvent engendrer certaines pathologies comme des maladies auto-immunes, de l’hyperactivité ou encore des infections ORL à répétitions. Aussi, un nombre croissant de personnes est intolérant au lactose ce qui peut générer des désagréments du type ballonnements, constipation, maux de tête ou encore vomissements. 

Par ailleurs, le lait est riche en leucine qui est un acide aminé favorisant l’inflammation et accélérant le vieillissement cellulaire. De plus, la consommation de certains yaourts et fromage frais entraîne une augmentation significative de la sécrétion d’insuline et expose à certaines pathologies. 

En ce qui concerne les acides gras présents dans le lait de vache, ils sont principalement saturés et trans et donc délétères pour la santé. Le lait contenant de bons acides gras comme les oméga 3 ne concerne que les vaches pouvant brouter de l’herbe en extérieur, ce qui est une minorité du lait présent sur le marché. 

Autant de bonnes raisons de tenter les alternatives végétales.

Quid du calcium ? 

Tout d’abord, le squelette n’est pas formé uniquement de calcium. Pour être fort, il a besoin de nombreux autres vitamines et minéraux comme le magnésium, le silicium, le zinc, les vitamines C, D et K. Sans certains de ces cofacteurs, le calcium ne peut pas se fixer correctement. 

Par ailleurs, aujourd’hui, nous avons souvent une vie trop sédentaire et une alimentation trop acidifiante ce qui favorise l’ostéoporose. 

Il est possible d’obtenir suffisamment de calcium via différentes sources végétales comme les algues, les graines (sésame, pavot, lin) ou encore le soja, les amandes, les noisettes et les eaux riches en calcium.

Bien choisir son alternative végétale

Ainsi, se tourner vers des alternatives végétales peut se révéler salutaire pour notre bien-être. Encore faut-il bien les choisir. 

Premièrement, lisez les étiquettes et assurez-vous que le produit ne contient pas de sucre ajouté. La liste des ingrédients doit être courte et compréhensible. Pour une boisson végétale, le premier ingrédient est souvent de l’eau, ensuite la céréale ou l’oléagineux, de l’huile et éventuellement du sel. 

Pour les crèmes végétales et les yaourts, certains émulsifiants peuvent être ajoutés, mais évitez ceux contenant des carraghénanes qui peuvent être nocifs pour la santé. 

Comment les utiliser ? 

Ces alternatives se substituent sans problème aux produits laitiers traditionnels. Dans une pâte à crêpes, cela passe inaperçu, tout comme dans les gâteaux. Les crèmes culinaires ont également l’avantage d’alléger les sauces crémeuses sans altérer leur goût. L’avoine est un bon compromis pour débuter car il est onctueux sans avoir un goût trop prononcé. 

N’hésitez pas à varier les alternatives végétales afin de bénéficier des avantages nutritionnels de chacune. Comme toujours, une alimentation saine se fait dans l’équilibre et la variété. 

Recette de lait végétal

Les laits végétaux sont souvent assez coûteux, c’est pourquoi Janette vous propose une recette maison, facile et économique. En plus, cette recette est zéro déchet car tout sera utilisé. 

Lait de cajou

150 g de noix de cajou

1 l d’eau minérale

1 pincée de sel

1 gousse de vanille (à défaut de l’extrait de vanille)

Laissez tremper les noix de cajou dans de l’eau pendant 10 à 12 heures. Ensuite, égouttez-les. Mettez-les dans un récipient avec l’eau minérale et mixez le tout à l’aide d’un mixeur plongeant. Passez le mélange à travers une étamine afin de récolter uniquement le jus. Ajoutez-y le sel et les graines de la gousse de vanille. Mettez au frigo jusqu’à dégustation. 

Il vous restera la pâte des noix de cajou, appelée aussi okara. Ne la jetez surtout pas ! 

Cette pâte est délicieuse à tartiner. Vous pouvez y ajouter du curry et un peu de sel pour une version salée ou encore une pointe de sirop d’érable ou de miel pour une version sucrée. La version nature est délicieuse également.