Mardi 19 mai. 16h30.
Bénéficiaire d’une wild-card pour le tournoi de Roland-Garros, Mathilde Johansson est impatiente mais stressée de fouler quelques jours après notre interview la terre battue des courts mythiques de la Porte d’Auteuil. Au moment de l’entretien, elle ne sait pas encore qui sera son adversaire (ndrl: l’anglaise Watson qui remportera le match) mais se réjouit de jouer devant son public français.

Après une longue journée d’entrainement, et avant sa séance de kiné indispensable pour une bonne récupération, Janette s’est entretenue avec la sportive.

Si la joueuse professionnelle n’a pas remporté à ce jour de tournoi WTA, son nom ne vous est peut-être pas inconnu. Double lauréate du tournoi de Pétange en 2008 et 2010, la première de ces victoires lui permit d’intégrer le top 100 mondial, consécration qui récompenses plusieurs années d’un parcours exemplaire. Après être redescendu dans le classement, elle a remporté l’an passé le tournoi Elior Open 57 (rebaptisé cette année Waves Open 57 puisqu’Elior partenaire historique du tournoi, laisse sa place de partenaire principal du tournoi à Waves Actisud, récemment implanté à Moulins-les-Metz et ce, pour les trois années à venir) sur laquelle elle mettra en jeu son titre tout en étant son ambassadrice.

Son caractère est fidèle à l’étymologie que l’on prête à son prénom : puissance et combat. On dit des Mathilde qu’elles sont déterminées et audacieuses, que rien ne pourrait les faire vaciller. Avec une volonté de fer et un courage à toute épreuve, Mathilde Johansson débute sa carrière très jeune et devient Championne de France 15-16 ans au cours de l’année 2001.

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Copyright photo – Alain Issock