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Amusons-nous des déplaisirs de l’été !

par Elodie Lambion

12 juillet 2022

Nous adorons l’été, surtout les vacances, cette période où nous disons adieu à notre quotidien et avec lui, à tous nos soucis. Nous sommes tout simplement une version zen de nous-mêmes. Pourtant, même si nous l’avouons à demi-mot, il existe tant de petites choses qui parviennent à nous faire perdre notre calme intérieur. Janette partage les anecdotes d’été qui peuvent un brin nous énerver !

Nous serons sûrement nombreuses à nous reconnaitre. Alors qu’à peine le pied posé sur le sol de la maison de vacances, Jano est en mode détendu, décontracté, le monde pourrait s’arrêter de tourner que cela ne gâcherait en rien son calme et sa bonne humeur ; de notre côté, il y a déjà un petit quelque chose qui nous fait perdre notre sérénité et donc un peu râler. Nous ne le faisons pas exprès, loin de là, mais ce détail s’attaque directement à cette paix intérieure que nous ne parvenons pas à trouver durant l’année. C’est comme si, à chaque fois que nous avions décidé de nous la jouer, « good vibes only » , l’univers s’acharnait sur nous pour nous gâcher ce moment. À croire qu’à ce niveau-là non plus, il n’y a pas de parité ! Revivons certaines anecdotes de l’été, ces petits détails insignifiants que nous prenons avec légèreté.

  1. Le maillot qui part dans tous les sens lorsque nous sortons de l’eau :

Après avoir enchainé les longueurs dans la piscine, nous aimerions faire une sortie remarquée, à la manière d’Ursula Andress dans son célèbre bikini. Or, notre maillot fait des plis, il est mal mis et nous sommes loin de l’effet escompté. De retour sur notre serviette de plage, le smartphone à la main, il ne manque plus qu’un post d’une célèbre influenceuse pour finir de nous achever. Pour nous rassurer, prenons conscience que c’est cela la vraie vie, être imparfaite et s’en amuser. Faisons place à l’autodérision et rigolons de la situation avec Jano à nos côtés.

2. Le ticket du péage, du parking est devenu introuvable :

Le temps que Jano referme sa fenêtre et là, c’est le drame : en deux secondes, le fameux ticket, qui à cet instant équivaut au ticket d’or dans « Charlie et la chocolaterie », a disparu. Comment est-il possible qu’un bout de papier puisse disparaître à l’intérieur d’une voiture ? Nous commençons à fouiller de notre côté tout en restant attachées (question de sécurité), nous avons l’impression d’être ligotées à notre siège, Jano nous accuse d’être à l’origine de cette perte, nos joues commencent à chauffer et en un éclair, Jano, tambour battant, nous sort : « Je l’ai, il était dans ma portière ! » Aucune excuse à l’horizon bien évidemment. Faisons-nous une raison, nous (enfin Jano) perdrons encore des centaines de tickets.

3. La glace qui fond trop vite :

Nous avons passé des heures à tourner en rond dans les ruelles de notre nouvelle terre d’accueil à la recherche du glacier tant recommandé sur les réseaux sociaux. Une dispute a même failli éclater, car Jano voulait baisser les bras alors que nous ne parvenons pas à mettre notre détermination de côté. Une fois arrivés devant le lieu tant convoité, notre enthousiasme retombe comme un soufflé quand, à peine le cornet de glace à la main, celle-ci fond comme neige au soleil. Résultat : nous en avons partout sur nous et notre côté glamour en prend un fameux coup.

4. Le sable et la crème solaire qui deviennent inséparables :

Première difficulté : étaler la crème solaire. Malheureusement, nous n’avons pas été dotées de bras suffisamment longs pour pouvoir atteindre notre dos nous-mêmes. Nous faisons donc appel à l’homme de la situation. Sauf que ce dernier y met tellement peu d’entrain que nous finissons rapidement par lui dire d’abandonner. Nous sommes énervées et là, dans un élan d’agacement, nous nous écrasons sur notre serviette de plage qui, alors que nous avions le dos tourné, a été transformée en château de sable par le petit voisin d’à côté. Impossible de faire disparaitre ce sable qui ne fait plus qu’un avec notre dos. Effet gommage dévastateur pour notre bonne humeur.

5. L’eau salée que nous avalons par mégarde lors d’une baignade en mer :

Alors que nous avons attendu ce moment toute l’année, l’heure de la baignade a enfin sonné. Après avoir refusé, à de multiples reprises, les implorations de Jano cherchant une partenaire pour se baigner, car nous voulions d’abord bronzer (c’est la priorité), nous cédons et partons affronter les vagues. Évidemment, nous aurions dû nous en douter, notre moitié ne sait pas juste profiter des plaisirs de la nage, peu importe l’endroit, compétition il y aura. Il sort les raquettes pour jouer au beach ball. Raquettes que nous avions d’ailleurs planquées dans un endroit tenu secret pour être certaines qu’il ne tombe plus jamais dessus. Or, il a été plus malin que nous. Nous simulons l’étonnement et c’est parti pour le va-et-vient de la balle au coeur des vagues. Comme c’est un compétiteur dans l’âme, Jano tape de toutes ses forces ; par fierté, nous essayons de ne pas faire tomber la balle, nous donnons tout comme si nous étions Venus Williams et là, c’est la catastrophe. Nous sommes tombées dans l’eau, une énorme vague est apparue : nous avons avalé l’eau salée, perdu nos légendaires lunettes de soleil italiennes qui flottent à des mètres de là. Franchement, cette saveur iodée n’est pas bien passée et elle nous laisse même un arrière-goût… de vengeance !

6. Les pages du livre qui sont pliées :

Tout au long de l’année, nous avons empilé les livres conseillés, les romans prêtés et nous sommes fières de les emporter dans notre valise (en sachant très bien, qu’il y a de fortes possibilités pour que la moitié figure toujours sur notre to do list l’été prochain). Au moment de les glisser parmi nos bagages, nous leur accordons le plus grand soin. Pourtant, ils ne savent pas encore que leur espérance de vie sur la plage sera de courte durée. En effet, les traces de crème solaire, le sable, le soleil, les mains humides, le vent, provoquent des dégâts irrémédiables. Lorsque le soleil commence à se coucher et qu’il est l’heure de rentrer, le désarroi s’empare de nous en constatant les ravages que les vacances ont sur ces si belles histoires.

7. Le bronzage qui impose de changer de côté :

Vingt minutes d’un côté puis vingt minutes de l’autre. Cela ressemble fort à l’étape d’une recette révélant la cuisson appropriée d’un aliment. Pourtant, c’est bien de notre bronzage dont il s’agit. Passage obligé pour s’assurer un bronzage uniforme, ce changement de position peut s’avérer quelque peu agaçant. Surtout, en cas d’endormissement. Quitter la position rêvée pour une posture à l’inconfort intolérable. Malgré un timing respecté à la minute près, c’est l’incompréhension totale : il y a toujours un côté plus bronzé que l’autre. Pourquoi faire un tel effort si nous ne sommes même pas récompensées ?

8. Le vernis qui s’écaille après deux mouvements de brasse :

Ayant laissé les baskets et autres chaussures fermées dans les placards avant notre départ, nous savons que nos orteils vont être vus durant les vacances. Pour les rendre plus beaux qu’ils ne le sont vraiment, nous passons des heures à effectuer une pédicure. Nous accordons la même importance à nos ongles et nous ne sommes pas peu fières d’avoir choisi une couleur flashy qui rendra tellement bien grâce aux rayons du soleil. Cependant, cette perfection n’est pas faite pour durer, car après quelques mouvements de brasse, un premier ongle vient de s’abimer et il est rapidement suivi par les autres. Au bout de la première journée, notre pédicure et manucure ne sont déjà plus que l’ombre d’elles-mêmes. Nous y avons cru pourtant.

9. Les moustiques qui attaquent à toute heure de la nuit :

Notre valise contient tout un attirail pour les faire fuir : spray, stick, moustiquaires,… Nous sommes attentives au moindre bruit suspect. Néanmoins, toute la citronnelle du monde ne suffit pas à les faire dégager. Peu importe la tactique employée, impossible d’y échapper. Malgré les précautions prises, nous nous réveillons avec des piqûres sur tout le corps et au fur et à mesure de la journée, les grattements s’intensifient, envahissent chaque recoin de notre corps. Avant d’aller dormir, nous nous mettons à les chasser, mais dès le lendemain, nous arrivons à nous questionner sur la possibilité d’une résurrection nocturne. Cet insecte aurait-il une revanche à prendre sur les humains ?

10. Le wavy qui ressemble à tout sauf à une belle vague :

Depuis sa création, on ne cesse de nous le vendre comme l’effet obtenu lorsque nos cheveux sont mouillés par l’eau salée et qu’ils sèchent naturellement. Or, c’est un constat affligeant : nous n’avons pas toutes connu le vrai effet « wavy ». Ces belles ondulations, simples, naturelles, dignes de Gisele Bündchen courant sur les plages brésiliennes, représentent plutôt une coiffure inexécutable. Nos cheveux partent dans tous les sens, ne sont pas disciplinés et nous ressemblons davantage à une fille qui ne s’est pas brossé les cheveux depuis plusieurs jours qu’à une merveilleuse surfeuse. De ce fait, nous avons testé les produits spécialisés, les lisseurs et autres fers à friser, puis finalement, nous avons abandonné.

En conclusion, l’été, ce sont plein de petites contrariétés qui nous rappellent à quel point c’est essentiel d’avoir de l’autodérision et de savoir tourner le négatif en positif. Nous pouvons rire de tout et c’est bien vrai. Et vous, les Janette, quels sont les petits agacements qui affectent votre été ?

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