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Addiction aux écrans : ce qu’elle montre de moi

par Marion Mokhtari

18 avril 2025

Nous le savons tous, chère Janette, les écrans sont omniprésents dans nos vies et dans celles de nos chers Janetons. C’est une réalité incontestable. Et autour des écrans, toujours ces injonctions sociales qui nous poussent à réduire notre temps d’écran sur fond de culpabilité. Ici, nous vous proposons de laisser
de côté toutes les émotions négatives qu’induit le terme « addiction aux écrans » pour nous concentrer uniquement sur ce que ce comportement révèle de nous.

Un refuge émotionnel

Le fait d’être très souvent absorbée par les écrans nous offre un refuge émotionnel à portée de main lorsque le quotidien devient trop difficile à vivre. Que ce soit sur les réseaux sociaux, les plateformes de streaming ou les jeux vidéo, être noyée dans un flot illimité d’informations nous permet de nous couper de nos douleurs, de nos peurs et de notre stress. C’est un mécanisme de défense tout à fait humain.

Vous pouvez déterminer si cette dépendance est un refuge en observant votre état d’esprit après avoir éteint votre écran. Si un stress ou une angoisse apparaît dans la demi-heure qui suit, alors cette utilisation excessive était bel et bien un pansement. Et le simple fait d’en prendre conscience est déjà un énorme pas !

Une échappatoire à une dépendance affective

À travers les écrans, nous avons la possibilité d’être connectées à tout moment avec nos proches ou avec nos « followers ». Ils nous apportent de l’amour et de l’attention que nous avons certainement en manque à l’intérieur de nous. Cela ne signifie en rien que nous sommes en manque d’amour dans notre quotidien ; cela signifie simplement que notre impression intérieure est qu’il nous en manque. Nous avons tous un besoin de lien qui nous encourage à nous associer pour nous entraider et prendre soin des autres. Lorsqu’une personne manque de lien, pour diverses raisons, cela peut créer une dépendance affective et entraîner d’autres addictions, dont celle aux écrans.
En effet, lorsqu’il s’agit d’une dépendance affective, nous comblons notre manque de reconnaissance à travers les écrans, toujours disponibles, qui alimentent notre cerveau en dopamine, ce neurotransmetteur du plaisir et de la récompense. Lorsque nous éteignons l’écran, la chute de dopamine crée un manque. Encore une fois, en prendre conscience et l’observer dans son corps est un bon moyen de mieux gérer cette dépendance pour la réduire progressivement.

Comment se libérer ?

Comme mentionné plus haut, chère Janette, le début de la guérison passe par la prise de conscience et l’observation de vos comportements. Une fois cette prise de conscience réalisée, il devient plus facile de modifier les habitudes. Et cela bien sûr uniquement avec compassion et bienveillance envers soi-même, n’est-ce pas ?
Il est également possible de changer ce comportement avec l’aide d’un thérapeute ou psychologue. Il demeure néanmoins possible de déclencher une guérison avec des exercices très simples d’auto-discipline. Voici deux propositions d’exercices que vous pouvez adapter à votre besoin à l’infini.

  • Lorsque vous sentez que votre dépendance revient, faites une pause en levant les yeux de votre écran. Concentrez-vous sur ce qui vous entoure, sur les sensations de votre corps. Posez de nouveau votre regard sur l’écran et demandez-vous s’il est vraiment nécessaire de continuer à regarder. Si votre corps vous indique que vous en avez trop consommé, alors éteignez-le. Si vous sentez que vous avez encore un peu de « batterie » pour l’écran, alors écoutez-vous et continuez.
  • Être en contact constant avec les écrans nous oblige à être dans la rapidité et dans l’enregistrement en continu d’informations. Cet exercice aura pour but de ralentir l’activité de votre cerveau pour être plus dans le présent : lorsque vous sentez que votre activité cérébrale est trop intense, posez ce que vous êtes en train de faire et commencez à chanter une chanson que vous connaissez parfaitement, mais à un rythme très ralenti. Chantez au ralenti jusqu’à ce que votre activité cérébrale diminue naturellement. Vous répétez cet exercice autant que vous le souhaitez.

La bienveillance et l’acceptation du temps nécessaire à la mise en place d’une nouvelle habitude sont les clés de la réussite. Si vous y parvenez en une semaine, c’est excellent. Si vous mettez un an à y arriver, c’est aussi une belle victoire !

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