par Emilie Geoffroy
15 mars 2025
Du haut de ses 11 ans, Ethan a vécu une expérience qui restera gravée à jamais dans sa mémoire. Des bancs de l’école au tapis rouge du Festival du Film International de Berlin, il nous raconte comment il a vécu ce premier tournage de film, avec l’insouciance et l’innocence de l’enfance. Janette vous laisse entre les mains de cette graine de star, qui, avec peps et sincérité, vous emmène dans les coulisses du cinéma international.
J’ai toujours adoré regarder des films ou des dessins-animés. Quand j’étais petit, j’ai commencé par Petit ours brun, Pat Patrouille, puis PJ Masks et Miracoulous : les histoires de Ladybug et Chat noir. Mais j’adore aussi les films Disney, Pixar ou plus récemment Sonic.
Et surtout, surtout, j’adore Charlie Chaplin ! C’est un des acteurs qui m’a donné envie de découvrir et de faire du cinéma. Je ne rate pas un seul Ciné-concert à la Philharmonie.
Pablo Chimienti, son papa : Son grand-frère a tourné un court métrage et a fait de la figuration dans un long-métrage au Luxembourg. Il se vantait auprès d’Ethan que non seulement il avait fait du cinéma mais qu’en plus, il avait pu rater l’école et gagner un peu d’argent. Ce trio gagnant a aussi donné envie à Ethan et c’est parti de là (rires).
Mon père a vu qu’il y avait un casting, un samedi. J’en ai passé plusieurs et j’ai rencontré le réalisateur par la suite. En plus, j’avais un gros point commun avec lui : on est tous les deux fans de rugby et du stade toulousain ! On s’est très bien entendus dès les premiers castings et on est très amis maintenant.
J’étais très très impressionné : les décors, la taille des décors (le film a été tourné en partie dans les studios Filmland à Kehlen). J’étais un peu perdu quand je devais monter au deuxième étage car en fait, il n’y a pas d’étage dans les décors ! (rires)
J’ai passé une journée seul avec toute l’équipe pour que je m’habitue au plateau et au tournage en douceur. C’était juste des scènes physiques sans dialogue pour que je sois en confiance.
Je ne me rendais pas compte au tout début, j’ai été vite à l’aise. Je savais que Michel Blanc était une grande star mais je ne connaissais pas les autres acteurs.
Son papa : il a eu le droit de voir le film « Les Bronzés » avant le tournage.
J’étais content. J’avais une coach qui venait me chercher et qui est devenue une amie elle aussi. J’ai de bons souvenirs avec elle ! J’étais à l’aise, et parfois je ne me rendais pas compte que la caméra était là, on ne la voyait pas. Pour une scène que j’avais un peu peur de faire, le réalisateur a su me mettre en confiance en me montrant, en la faisant étape par étape. J’ai aussi hérité d’une des machines à écrire du film et pendant le tournage, j’ai même démarré l’écriture d’un livre et un scénario (Janette est impressionnée). Le tournage a duré 7 semaines.
Son papa : On ne savait pas que ça allait durer 7 semaines, ça demande quand même une bonne organisation ! Mon épouse et moi avons chacun passé 1,2 semaines avec lui et quand on ne pouvait pas, Roxanne Peguet, qui est réalisatrice et coach, venait le chercher et s’occupait de lui entre les scènes. Ses horaires étaient bien aménagés, il était bien encadré et entouré par l’équipe qui a été formidable avec lui. Comme, pendant la plus grande partie du tournage, c’était le seul enfant du film, il est vite devenu la mascotte.
De plus, son directeur d’école et sa maitresse ont été d’accord pour qu’Ethan manque l’école vu l’opportunité incroyable qui s’est présentée à lui. Sa maitresse nous envoyait tous les cours et a fait en sorte qu’il ne prenne pas de retard.
C’était grand, très impressionnant et stressant car j’ai été interviewé sur le tapis rouge et pendant la conférence de presse. Un moment marquant pour moi a été quand je suis sorti de la voiture et que je suis arrivé devant la Berlinale, j’ai pris conscience de l’ampleur de l’évènement. J’ai signé une affiche, il y avait même des photographes qui me suivaient sur le tapis rouge ! (Rires)
C’est mon meilleur souvenir et j’étais triste de partir. (Janette le comprend)
Je ne sais pas encore car j’avais l’idée d’entrer dans les services de l’Ordre. Sinon, j’aimerai faire des cours de théâtre quand j’aurai l’âge.
Son papa : je suis très ému de le voir dans le film, de son parcours. Il a eu beaucoup d’éloges. Tout le monde a été unanime sur la qualité de son travail. Toute l’équipe était fabuleuse, ça a été une super expérience. On ne sait pas de quoi l’avenir est fait mais on a des souvenirs pour la vie.
Actualités
Le film est projeté aujourd’hui lors du Luxembourg City Film Festival et sortira normalement à l’automne au Luxembourg.
La Cache – long métrage de Lionel Baier Avec : Michel Blanc, Dominique Reamond, William Lebghil, Liliane Rovère, Larisa Faber, Sophie Langevin (Red Lion, Bande à part Films, Les Films du Poisson).
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