Pour nombre d’entre nous, Gilles Legardinier est cet auteur rempli d’humanité, soucieux de répandre le bonheur autour de lui. Notamment avec ses ouvrages dont les couvertures ont pour sujet, un chat mignon à croquer.

Qu’on se souvienne de : ‘Complètement cramé’, ‘Demain j’arrête’, ‘Et soudain tout change’ ou encore ‘Ça peut pas rater’. De véritables petites pépites de bonne humeur qui nous apportent un bien fou après une lourde journée de travail, et même dans des moments de pire déprime.

Aujourd’hui, c’est à un voyage dans le temps que Maître Gilles nous invite à le suivre. Un périple parisien à l’époque de l’Exposition universelle. Celle-là même qui vit surgir de terre la célèbre Tour de Monsieur Eiffel ou les premières fondations du Sacré-Cœur de Montmartre. C’est dans ce Paris de la fin du XIX^e que l’on va découvrir Vincent et son équipe. Des travailleurs de l’ombre puisque leur boulot consiste à concevoir, dans les demeures de riches et puissants magnats de l’époque, des portes secrètes et autres passages dérobés afin d’y dissimuler leurs trésors, mais aussi de s’aménager, en cas de besoin, des issues indétectables. Alors que l’Expo bat son plein, Vincent et ses hommes deviennent soudain la cible de tentatives d’intimidation et même d’assassinat. Un de leur client chercherait-il à tenter d’effacer ce qu’ils savent de lui ? Sont-ils traqués par des pouvoirs occultes ? Une dernière question qui va donner l’occasion à Legardinier de replonger dans un passé encore plus lointain, fait de sociétés secrètes, du trésor des Templiers et, bien évidemment, d’autres types de passages secrets.

Reste que Vincent mettra tout en œuvre pour déjouer la menace qui pèse sur lui, mais également sur les siens. Un excellent moment d’une excellente lecture d’un roman qui n’est pas du style thriller pur et dur, mais qui est surtout très difficile à déposer dès sa première page dévorée.