par Charles Demoulin
27 juin 2021
Mandy Robotham est cette romancière anglaise qui, toujours chez City Éditions, présenta ‘L’Infirmière d’Hitler’, un ouvrage qui est rapidement devenu un best-seller dans le monde entier, comptant aujourd’hui plus de 2 millions de lecteurs. Avec ‘La messagère de l’ombre’, elle signe un nouveau roman puissant qui interroge sur l’humanité qui reste en chacun de nous lorsque l’horreur du monde semble tout submerger. L’occasion dans ce carrefour entre fiction et réalité, de découvrir Venise sous un jour pour le moins fort méconnu.
En 1943, le monde est ravagé par la guerre. À Venise, la jeune Stella brûle de prendre part à la lutte contre les nazis. Si son frère Vito mène des actions sur le terrain, elle, elle se voit recrutée par la Résistance italienne qui la jette rapidement dans la gueule du loup. Ainsi, durant la journée, elle travaille comme traductrice pour les officiers allemands, pouvant dès lors intercepter de précieuses informations qu’elle retransmet la nuit à la résistance. Et ce via la rédaction d’un journal clandestin.
De 1943, on se retrouve alors en 2017 lorsque Louisa, sa petite-fille, entend refaire ce chemin pour le moins risqué qu’empruntait sa grand-mère, et de la sorte, mieux la connaître. Une mamy qui, travaillant à la Kommandantur, tombera amoureuse d’un homme qui collabore avec les Allemands. Mais dans l’enfer de la guerre, comment croire à un quelconque avenir ensemble ?
Au fur et à mesure que l’étau se resserre autour de Stella, elle découvre la part d’ombre que dissimule l’homme qu’elle aime. Leur histoire déchirante, que suite à ses recherches Louisa va ramener peu à peu au grand jour, fera basculer le destin de Stella dans le plus terrible des combats… Venise, la ville des mystères évoquée à l’époque des chemises noires de Mussolini et des bottes cirées des nazis. Venise, la cité des Doges à une période – il y en eut d’autres par le passé – où chacun se méfiait de l’autre. Venise sous une chape pesante, comme l’est l’atmosphère de ce récit qui nous plonge dans cette ville où les habitants, confrontés au joug fasciste et à l’occupation allemande, n’avaient plus qu’un seul mot à la bouche : liberté. C’est vrai que même au cœur de l’enfer, il y a toujours un espoir !
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