La pâquerette fait partie de la famille des Astéracées, comme sa cousine l’arnica. Cette dernière, très connue pour soigner les bleus et les contusions, est toutefois plus difficile à trouver, sa récolte davantage réglementée, plus onéreuse. Alors, pourquoi ignorer la pâquerette ? Elle pousse à foison dans nos prairies et possède exactement les mêmes propriétés ! Les sportifs l’apprécient tout autant que l’arnica. Ils la surnomment même « la petite arnica ». Quant aux peaux fragiles des Janette, elles vont aimer son action profondément régénératrice et réparatrice. Ses molécules actives, essentiellement des polyphénols, en font un remède idéal pour soulager également l’inflammation des plaies ou des rhumatismes.

Au printemps dernier, on vous proposait de réaliser un macérât de violette. Sur la base de cette recette, on peut en réaliser un à la pâquerette, en prenant, par exemple de l’huile de jojoba. Il s’utilise de la même façon, en usage externe. Mais pour celles qui ont davantage de temps et souhaitent varier les plaisirs, il est possible de faire de ce macérât un baume.

Il vous faut :

• 3g de cire d’abeille
• 6g de beurre de karité bio
• 10cl de macérât à la pâquerette

Il vous suffit de faire fondre l’ensemble au bain-marie, d’éventuellement y ajouter 8 gouttes d’huiles essentielles -de lavandin par exemple-, puis de mettre dans un pot et de conserver à l’abri de la lumière jusqu’à deux ans.