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« Les crimes de nos pères »

par Charles Demoulin

18 décembre 2022

Ce titre marque la fin de la série qu’Åsa Larsson dédiait à Rebecka Martinsson, sa procureure fétiche. Publié chez Albin Michel, ce récit se lit plus volontiers comme un polar psychologie, que comme un policier pur et dur. D’autre part, même si vous n’avez jamais lu les titres précédents, vous ne vous sentirez nullement perdue dans la lecture de cette nouvelle intrigue que nous livre la star incontestée du polar suédois.

À la fin de l’hiver, sur une petite île isolée au nord de la Suède, Ragnild Pekkari a décidé de mettre un terme à sa chienne d’existence. Mais au moment où elle va passer à l’acte, son portable retentit. C’est un voisin de son frère Henry, un alcoolique notoire, qui lui annonce la mort de ce dernier.

Mettant son suicide entre parenthèses, Rebecka décide de faire désormais route vers la maison de son défunt frère. Là, voulant nourrir le chien de ce dernier, qui semble-t-il n’a plus mangé depuis plusieurs jours, elle découvre dans le congélateur, et à sa grande stupéfaction, un autre cadavre. Le corps du père d’un ancien champion de boxe disparu depuis des décennies.

Si ce meurtre est prescrit depuis longtemps déjà, le médecin légiste, hanté par ce cold case, décide de faire appel à Rebecka Martinsson, la célèbre procureure de Kiruna. Et celle-ci, à la demande du vieux légiste, de rouvrir ce dossier depuis longtemps classé sur une étagère du tribunal. Un dossier qui même si elle n’en voit pas encore le fil conducteur, lui fait croire qu’il existe un lien entre les deux cadavres retrouvés chez son frère.

S’étant arrangée pour mener l’enquête, notre procureure va se voir confrontée tour à tour à de la criminalité organisée, à de l’escroquerie immobilière, à de la prostitution, et même à la maffia russe. Ce sera toutefois en remontant une piste aux ramifications aussi multiples qu’inattendues, qu’elle va soudain découvrir de terribles secrets liés à l’histoire de sa propre famille adoptive. Histoire dont la victime ‘congelée’ faisait en fait partie.

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