Après le succès du « Metaverse Festival » qui avait réuni des dizaines de milliers de visiteurs et plus de 80 artistes et célébrités, Boson Protocol (le système de décentralisation du commerce en ligne) co-initie la première « Metaverse Fashion Week » au monde. Au programme : défilés, boutiques éphémères, « after-parties », concerts en direct, conférences et autres expériences immersives rythmeront cet évènement hors du commun. Ce sera bien entendu aussi occasion, pour les marques de mode les plus influentes de la planète, de vendre leurs produits.

Ainsi cette première semaine de la mode dans le Metaverse, sur Decentraland, verra défiler les grands noms du luxe tels que Tommy Hilfiger, Cavalli et D&G, aux côtés d’IKKS, seule marque française à intégrer le club très privé de la « Metaverse Fashion Week ». En parallèle et dans cet espace virtuel, IKKS ouvrira également un flagship de deux étages dédiés à sa ligne homme et à sa nouvelle égérie, Fabio Quartararo. IKKS proposera à la vente quatre pièces iconiques de la marque sous forme de produits physiques et digitaux via des NFT*.

En effet, la « Metaverse Fashion Week » sera accessible gratuitement, mais un « smart wallet » sera nécessaire pour faire l’acquisition en cryptomonnaies de NFT. (*les NFT – Non Fongible Token ou jetons non fongibles, soit non interchangeables – sont des sortes de certificats de propriété numérique uniques et traçables permettant d’acheter des objets virtuels, et de le revendre.)

Pour IKKS qui s’est lancé depuis plusieurs mois dans la compréhension des enjeux du web 3.0 et qui s’ouvre aujourd’hui au phénomène du Metaverse, NFT et autres tokens, au potentiel créatif et commercial immense, les raisons d’un tel engagement sont claires. D’abord, la génération Z, « Metaverse native », évolue depuis des années dans des univers fusionnant « gaming » et mode, qui font écho à ceux du Metaverse. Ensuite, ces mondes futurs parallèles vont, au même titre que les réseaux sociaux en ce moment, représenter un nouveau lieu d’expression, de partage et d’expérience, certes virtuels, mais dont les codes seront les mêmes. Enfin, des investissements colossaux ont été engagés par les grands acteurs économiques, pour faire de ces initiatives encore balbutiantes les business models de demain.

Alors devons-nous voir au travers de cette fashion week virtuelle et de la vision d’une marque telle que IKKS ce que préfigure l’avenir ? La technologique lève-t-elle les frontières entre imaginaire et réalité ? Ou devons-nous craindre un manque d’authenticité et de contact humain ? Qu’en pensez-vous chères Janette ?