Lorsqu’elle était gosse, accroché à l’un des murs de sa chambre, Hannah Springer restait de longues heures à contempler ‘Le lac au miroir’, un tableau qu’elle trouvait magnifique et qui portait la signature de Walter Spies. En fait, un jeune artiste peintre allemand né en 1895 et décédé en 1942, mais qui, en quête de liberté, avait fui son pays pour exercer son art à Bali.

Aujourd’hui âgée de 38 ans, Hannah voit sa vie mise au point mort. Afin de tromper un ennui existentiel de plus en plus pesant, elle a décidé de rejoindre Bali. Non seulement pour se lancer sur les traces de ce peintre iconoclaste qui l’envoûtait alors qu’elle était petite, mais également, et pourquoi pas, pour retrouver peut-être la trace de son tableau adoré, disparu depuis.

Mais, alors qu’elle débute ses recherches, elle apprend soudain le décès brutal de sa mère. Une femme qui, il est vrai, avait depuis près de vingt ans disparu de son existence, n’ayant jamais voulu lui révéler quel était le nom de son géniteur. De retour à Paris, commence alors pour Hannah un voyage qui va bientôt s’avérer celui de la recherche de ses origines.

En effet, alors qu’elle fouille dans les affaires de sa mère en se posant la question de savoir s’il n’existerait pas un lien unissant le destin de Spies à celui de sa famille, elle fait soudain une découverte qui va bouleverser à jamais son existence. Du coup, dans son cheminement pour sa quête de vérité, elle va bientôt découvrir ce qu’est le mot liberté, pimenté qui plus est d’un plaisir de vivre aussi original qu’inattendu.

Une histoire de transformation intime. Un émouvant retour vers le passé. Un roman à découvrir par le biais d’une écriture pleine de sensibilité. Une jolie découverte qui nous laisse augurer un avenir prometteur pour cette nouvelle venue dans le monde de la littérature.