par Salomé Jeko
18 octobre 2024
Vos journées seront chargées : brocante, marché et vide-grenier en ville dès samedi, mais aussi dimanche, à la Kufa ainsi qu’à Schengen, lors de la traditionnelle fête du coq, sans oublier le fameux Mantelsonndeg qui autorise l’ouverture de tous les magasins en cette journée dominicale… Quant à vos soirées, Janette vous propose soit de voir Belval de nuit, soit de découvrir la belle Bérénice sur la scène du Grand Théâtre.
Samedi, de 8h à 18h, se tiendra le Marché à la Brocante sur la place d’Armes en plein centre de la capitale. L’occasion pour les chineurs et visiteurs de découvrir du mobilier ancien mis en vente par des professionnels, contrairement au vide-grenier réservé aux particuliers. Pour ce dernier, rendez-vous le lendemain de 10h à 17h, au Glacismaart, où en plus de stands de fruits et légumes, produits alimentaires en tout genre, fleurs et plantes, textiles et articles ménagers, vous trouverez des stands de vide-grenier.
À la recherche de votre nouveau manteau pour affronter l’hiver ? Le Mantelsonndeg, traditionnel rendez-vous shopping au Luxembourg, a lieu ce dimanche. À cette occasion, les magasins de nombreuses communes, dont ceux de la capitale, et des centres commerciaux, ouvrent leurs portes et vous font profiter d’offres exceptionnelles pour trouver la pièce parfaite pour les saisons automnale et hivernale.
Dimanche, Schengen vous invite à la traditionnelle fête du coq, Hunnefeier, qui marque la fin des vendanges annuelles ! L’ancienne coutume de la « Hunnefeier » vient du fait qu’autrefois un coq vivant était attaché au bout du rang de vigne à récolter le dernier jour des vendanges. Le premier vigneron à récolter son rang et à avoir donc terminé ses vendanges, recevait ce coq comme récompense pour sa rapidité. Cette coutume a été remplacée par une nouvelle : chaque année, une nouvelle édition limitée des « Schengener Hinnchen », des coqs en terre cuite, est conçue par un artiste différent. Côté programme : un marché aux puces et d’artisanat avec plus de 100 stands, des artistes de rue internationaux, une exposition de tracteurs historiques et des animations musicales vous attendent. Bien entendu, vous pouvez également déguster les vins et Crémants, ainsi que les « Fiederwäissen » et « Fiederrouden » locaux pour avoir une première idée du nouveau millésimé.
Dans le cadre des 40 + 1 ans de la Kulturfabrik, la Galerie Terres Rouges se transforme en un nouveau lieu de vie avec un bar-brocante éphémère tous les dimanches pour un brunch. Vous pourrez explorer différents espaces et expérimenter un jeu théâtral immersif, Artefacts, par la Cie La Spirale. Découvrez aussi le parcours artistique créé spécialement pour cet anniversaire. Les enfants ont également travaillé sur un film retraçant l’histoire de la Kulturfabrik. Plus d’infos ici
La Nocturne d’Automne du Fonds Belval a lieu ce samedi à partir de 18h00. L’occasion de visiter de nuit le Haut Fourneau et d’admirer la vue panoramique du site de Beval illuminé, découvrir la Cité des sciences lors d’une présentation, mais aussi de voir le spectacle de magie de Christian Lavey, le concert de jazz des saxophones du quintette David Ascani. Pour plus d’infos, cliquez ici !
Dimanche 17h et lundi 20h, les Théâtres de la Ville accueillent, pour la toute première fois, l’enfant terrible du théâtre italien Romeo Castellucci, qui revisite la grande tragédie historique qu’est Bérénice de Jean Racine. Sur scène: Isabelle Huppert, dans le rôle de la reine de Judée. Au-delà du douloureux triangle amoureux et politique formé par la reine Bérénice, aimée par l’empereur de Rome Titus, mais qui la repousse pour des raisons politiques, et Antochius, Romeo Castellucci, metteur en scène dont le travail puissamment imaginé fascine le monde entier, met l’accent sur l’histoire d’une femme. Une femme qui sombre et qui souffre. Dans une atmosphère mystérieuse et spectrale, convoquée par des dispositifs sonores et plastiques extraordinaires, Bérénice déploie sur scène un univers fantasmagorique au centre duquel apparaît Isabelle Huppert telle une icône intemporelle. Pour Romeo Castellucci, l’inactualité de certaines pièces est précisément ce qui les rend contemporaines: un point de vue étonnant, paradoxal, puissamment sincère et nécessaire, qui confère toute sa radicalité à sa Bérénice. Billets ici !
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