Cuisiner en famille

Les enfants adorent les missions et trouvent généralement très rigolo d’accomplir des missions de grands ! Alors n’hésitez pas à les impliquer dans la préparation d’une salade ou la disposition des légumes dans l’assiette. Quand ils sont plus grands, vous pouvez les laisser faire une partie du menu comme l’entrée ou le dessert à base d’ingrédients choisis. Ils vont s’approprier les ingrédients et commencer à les aimer. Vous pourrez ensuite leur apprendre à goûter pour voir ce qu’il manque dans une recette et les laisser la customiser.

Devine ce qu’il y a dans ton assiette

S’ils n’ont pas participé à l’ensemble de l’élaboration du repas, n’hésitez pas à essayer de leur faire deviner ce qui compose le plat qui est devant eux. Si cela semble simple pour une salade ou un plat à base d’aliment unique, pour une soupe, un gratin ou un soufflé, le challenge se révèle plus complexe. Vous pouvez compliquer l’exercice en leur cachant les yeux… Ce petit jeu leur fera prendre conscience des goûts des aliments et de ceux qu’ils apprécient ou apprécient moins en essayant de leur faire dire la raison. Vous pouvez aussi leur demander ce qui pourrait être ajouté (épices ou herbes) pour améliorer la préparation.

Une assiette créative

Un plat se déguste avant tout avec les yeux, et s’il donne envie ou qu’il attire l’œil de votre enfant, vous aurez plus de chances qu’il y goûte et qu’il l’apprécie. Les assiettes créatives en tête de bonhomme, d’animal ou de monstre, c’est le succès garanti !

Profitez des thèmes de l’année pour vous inspirer. La période de Pâques se révèle ainsi propice aux poissons, poule, œufs dans les assiettes.

À lire

• « Adieu odieux dîner », de Delphine Bournay

Flora n’a pas l’intention de finir son assiette ce soir. Ce que son papa lui a cuisiné, c’est une verte et berk purée de brocolis. La goûter pour savoir si elle aime ? Inutile. Ce dîner-là est dégoûtant, c’est tout. Mais voilà que, vexé, le dîner se met à parler ! Et ce qu’il a à dire n’est pas bien agréable… En quelques coups de crayon, Delphine Bournay parvient à créer des situations incroyablement vraies et vivantes. Vif, drôle et malicieux, un album qui vous aidera à lever les réticences de votre enfant devant son assiette. Dès 3 ans.

• « Le petit Ogret », de Jean-Christophe Morera et Marie-Pierre Oddoux

Il était une fois une famille d’ogres tellement affamés qu’ils avaient mangé tous les animaux de la région. Plus une biche, plus un ours, plus un lapin à se mettre sous la dent. Un soir, papa et maman ogres se mettent d’accord : il faut abandonner les enfants. Petit Ogret et ses frères se retrouvent perdus dans la forêt et arrivent dans la maison du Grand Gros Géant qui leur sert un repas étrange : des choux. Pouah ! Mais plutôt que de mourir de faim, les petits ogres avalent leur pitance… Ils vont bientôt se rendre compte que, dans cette maison, les légumes sont rois. Jean-Christophe Morera et Marie-Pierre Oddoux détournent avec malice un conte traditionnel pour cuisiner une jolie leçon : dans la vie, il n’y a pas que la viande, les légumes aussi ça peut être bon ! Un album aux petits oignons.

Dès 4 ans.