Tendance venue tout droit des États-Unis, où elle fait de plus en plus d’adeptes auprès des jeunes générations depuis quelques années déjà, JOMO, c’est l’abréviation de « Joy Of Missing Out ». Traduction faite, il s’agit donc de la joie de rater quelque chose. Oui, oui, vous ne rêvez pas, louper la story immanquable de votre meilleure amie ou décliner l’invitation à LA soirée où il faut absolument être peut vous procurer bien-être et satisfaction !

Avez-vous déjà réfléchi au nombre – incalculable d’ailleurs – d’informations que vous recevez tout au long de la journée ? Notifications Facebook, Instagram et LinkInd, en lien avec l’actualité, messages WhatsApp, appels manqués, mails professionnels et privés, ce n’est pas étonnant qu’en fin de journée, nous soyons nombreux à être épuisés. Sans parler que stories, reels et posts vous incitent à enchaîner et cumuler sorties, voyages, activités afin d’avoir une vie sociale et active vous donnant même l’illusion que c’est cela « vivre ».

À force d’en faire toujours plus, de courir constamment après le temps, d’accepter toutes les invitations davantage pour vous montrer que pour en profiter, parfois, vous n’avez qu’une seule envie : vous soustraire du reste du monde quelques heures voire plusieurs jours. Ce besoin de s’isoler pour se recentrer sur soi-même, c’est justement le principe JOMO.

Préférer le pyjama à la robe de soirée, le dernier livre de la bibliothèque de Janette à la story de l’influenceuse que vous suivez, les miaulements de votre animal de compagnie plutôt que les plaintes de vos amies, c’est autorisé et même préconisé ! La difficulté sera de ne pas culpabiliser. C’est vrai que ce ‘NON’ ne sera peut-être pas facile à dire, que l’absence de ce téléphone portable se fera peut-être ressentir, mais parfois il est bon de s’écouter, de penser à soi, de se choisir et de suivre ses propres envies, Janette !