Or donc Alice, une jeune femme attachiante, si du moins elle en croit son entourage, a des rêves plein la tête. Et pourtant, elle a l’impression de subir sa vie plutôt que de la vivre réellement. Elle n’a de cesse que de se mettre la pression, à être bien trop exigeante avec elle-même, à culpabiliser pour tout et surtout pour rien (#chargementale), et à courir après cette fucking perfection. Son quotidien n’est plus que to-do lists et longues heures de réflexion sous la douche. Du genre : comment être à la fois la Caroline Ingalls de son foyer, l’Oprah Winfrey de son job et la Carrie Bradshaw de sa team manager. Et Alice de se dire : « I have a dream. Clore le bec à mes ruminations incessantes. »

La raison pour laquelle elle se décide enfin à se foutre la paix, de vivre sa vie et de partir à la quête du Graal. Bref : de lâcher-prise. Elle veut être celle qui a dit fuck (#imparfaiteetfieredeletre). Elle veut, aujourd’hui, oser aller jusqu’au bout de ses socquettes (freeandwild). Du coup, elle commence son journal de bord dans lequel elle va proposer de nombreuses pistes et découvrir moult outils pour assumer (enfin) une féminité décomplexée. Car ne l’oubliez pas, dans la vie, pour oser dire : « Fuck », cela ne s’apprend pas du jour au lendemain. Et puis, comme le disait je ne sais plus qui : « Beyoncé ne s’est pas faite en jour et les sœurs Kardashian encore moins. »

Par contre, sachez que les sœurs Lesage sont également les fondatrices de ‘Holi Me’. Une newsletter dédiée au développement personnel, et qui, chaque semaine, propose un défi ‘bien être’. Alors, si vous avez décidé de ne plus vous prendre la tête, vous courez chez votre libraire (il a désormais rouvert ses portes), et vous lui demandez s’il a déjà reçu ‘Celle qui dit fuck’ paru chez J’ai lu.