Évoquant à l’époque ce roman paru en Angleterre en 1962 et sorti chez Plon en 1964, soit la même année où il fut porté à l’écran, Nick Horny, notamment romancier, journaliste et scénariste, n’hésitait pas à parler d’un récit étrange, original et passionnant.

En fait, la confession glaçante, violente, mais surtout profondément profonde d’une femme au bord de la folie, étouffant dans un mariage qu’elle ne reconnaît pas, perdant pied face à des enfants qu’elle ne comprend plus. À bien y regarder, cette œuvre coup-de-poing, d’une rare intelligence, écrite il y a près de 60 ans, est celle de toutes ces générations de femmes cherchant désespérément une échappatoire à leur condition.

Des femmes qui ne réussissent à exister que par le mariage ou la maternité. Magnifique…