Sous le leitmotiv REMIX Culture, Esch2022 célèbrera l’histoire, le présent et l’avenir d’une région transfrontalière au cœur de l’Europe, devenant ainsi un phare pour la culture, la durabilité, le tourisme, les échanges et les rencontres grâce à près de 160 projets auxquels se rattacheront plus de 2000 manifestations.

130 projets rattachés à de multiples disciplines artistiques

Au coeur du programme culturel, 130 projets issus d’un appel à projets public et transfrontalier, axés sur l’expérience participative des habitants de la région et des visiteurs seront présentés. Tous sont rattachés aux disciplines suivantes : arts du spectacle, danse, théâtre, musique, arts visuels, architecture, design, patrimoine, littérature, film audiovisuel, jeune public et approches pluridisciplinaires. « Notre vision pour Esch2022 est étroitement liée à l’idée européenne. Nous voulons fournir les outils dont chacun a besoin pour que l’avenir soit façonné en commun dans un réel esprit de communauté et par les échanges multiculturels. Grâce à un dialogue ouvert et à un sentiment d’appartenance renouvelé, nous voulons que la région de la Minette dans son ensemble prenne conscience de son identité européenne unique et des possibilités qu’elle offre. De nouvelles perspectives seront également générées par la coopération avec les deux autres capitales européennes de la culture, Kaunas 2022 et Novi Sad 2022 », déclare Nancy Braun, directrice générale d’Esch2022.

En plus de la ville d’Esch-sur-Alzette, chacune des communes du Pro-Sud (Bettembourg, Differdange, Dudelange, Käerjeng, Kayl/Tétange, Mondercange, Pétange, Rumelange, Sanem, Schifflange) et des huit communes françaises participantes (Aumetz, Audun-Le-Tiche, Boulange, Ottange, Rédange, Russange, Thil et Villerupt) sera placée à tour de rôle au centre de l’attention pour une période d’un mois. Käerjeng, Pétange et Bettembourg sont les premières concernées. « Esch2022, ce sont 19 communes réunies en une Capitale européenne de la culture autour d’un thème : la culture comme expression fondamentale de ce qui définit la région et de ce qui fait son avenir. Nous voulons offrir aux citoyen.ne.s de la région et aux visiteurs internationaux des expériences inspirantes qui vont au-delà de nos besoins matériels et célèbrent l’art, la créativité et la culture – des expositions et festivals aux programmes communautaires inclusifs », déclare Françoise Poos, Cultural Programme Director.

Un nouvel élan pour la région via la culture

Avec une superficie de 273 km², 122 nationalités différentes et 5 langues pratiquées couramment, la région d’Esch2022 est un creuset d’influences diverses. Le titre de Capitale européenne de la culture devrait donc stimuler le développement territorial par la mise en réseau des acteurs culturels ainsi que par l’impulsion d’un projet de ville européenne de la culture, tout en soutenant les artistes et les acteurs locaux dans les villes et localités participantes. La promotion de l’accès à la culture, l’éducation par la culture ainsi que le développement économique par la culture jouent un rôle central. De nouveaux équipements culturels ont ainsi déjà vu le jour, comme le Konschthal, le Bridderhaus ou l’aménagement de l’ancien cinéma Ariston. Autres exemples : le nouveau musée à Kayl ou encore l’extension du Musée national de la résistance ainsi que la rénovation des futurs espaces d’exposition Möllerei et Massenoire dans le quartier d’Esch-Belval. De nouveaux espaces de créativité, de culture et d’intégration sociale ont également été créés en collaboration avec l’Œuvre nationale de secours grande-duchesse Charlotte. Du côté français, l’Arche – centre culturel multidisciplinaire situé à Micheville – ouvrira e ses portes en janvier.

Esch2022 aura donc pour objectif d’améliorer la perception de l’ancien centre économique du Luxembourg en continuant, au service d’un développement touristique durable, à étoffer l’offre existante et à miser sur de nouvelles pistes cyclables (Minett Cycle), sur des sentiers de randonnée (Minett Trail), des modes d’hébergement non ordinaires et des technologies modernes comme la réalité virtuelle et augmentée (Urban Timetravel). Ambition affichée ? Rendre perceptible et tangible l’histoire, le présent et l’avenir des Terres Rouges qui, depuis 2019, portent le label de l’UNESCO Man and the Biosphere (MAB).

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